Un fil me guide

Depuis longtemps, je cherche des moyens pour vivre mieux, pour vivre bien…

Me simplifier l’existence, aller à l’essentiel. Jusqu’ici, c’était plutôt pour moi (ou selon moi) des moyens très pragmatiques pour gagner de l’argent (ou moins en perdre ?!), gagner du temps, gagner de la simplicité, gagner de la qualité de vie. Des petits trucs de droite et de gauche : méthodes d’organisation, astuces de consommation, et j’en passe…

Là-dessus se sont greffées quelques idées, ou quelques idéaux, à tendance écolo, je dois bien l’admettre. Même si je reste (et je le revendique) une écolo-citoyenne pragmatique, plus qu’une écolo militante et idéaliste (nota : pas de dédain ici, parce que des gens de cette trempe, il en faut, ce sont eux les « béliers » dans la bataille… mais il se trouve que je n’en suis pas).

Et puis, aux détours de quelques rencontres, de quelques lectures sur la toile, je me rends compte à présent qu’il s’agit d’un syndrome bien identifié : la simplicité volontaire. Le mot est lâché… (à ceux ou celles qui voudraient en savoir plus, les laissent au bon soin d'Ekopedia et de Wikipedia).

Cependant qu’on ne s’y trompe pas, une fois encore je ne me sens pas l’âme d’une militante intransigeante, mais plutôt d’une débutante qui aborde la question avec prudence et humilité. J’avance un pas après l’autre comme un équilibriste sur son câble… cependant consciente aujourd’hui. Toujours sur le fil du rasoir, il n’y a qu’un pas pour re-basculer dans le système.

Mais l’important n’est-ce pas les quelques centimètres gagnés chaque jour, sur la pointe des pieds ?