Pâtisson pas si tarte
A quoi ressemble-t-il ?
Eh bien, vous l'aviez vu dans le panier ici.
Mais il me semble plus opportun de faire un gros plan (image empruntée à Fabre Graines).
Mignon, non ?
Qui est-il ?
Voici la description qui en est faite par l'Aprifel :
"Le pâtisson tout comme la
courge ou la courgette (dont les compositions sont proches) est un
légume frais qui renferme une forte proportion d'eau : 92 %. Cette eau de constitution contient de nombreux minéraux dissous (ils atteignent au total 700 mg aux 100 g). Comme dans beaucoup
de végétaux frais, c'est le potassium qui arrive en tête (150 aux 100
g), suivi par le calcium (30 mg, ce qui est une teneur appréciable pour
un légume frais), le phosphore (23 mg), le chlore (18 mg) le magnésium
(8 mg) et le sodium (très peu abondant : moins de 2 mg). Il faut noter
qu'on y trouve aussi des oligo-éléments très variés, à
commencer par le fer (1,5 mg aux 100 g, ce qui situe le pâtisson parmi
les légumes bons fournisseurs de fer). Sont également présents le zinc
(0,26 mg), le manganèse (0,14 mg), le cuivre (0,04 mg), ainsi du bore,
du molybdène, de l'iode, du sélénium, en petites quantités.
Le pâtisson fait partie des légumes peu énergétiques : 22 kcalories (92 kJoules) aux 100 g. Sa teneur en glucides est en effet modeste (environ 3 g aux 100 g), et ses autres constituants énergétiques sont également peu abondants (1,6 g de protéines, 0,4 g de lipides).
Ses glucides (ou sucres) sont constitués essentiellement par du
fructose et du glucose, à parts sensiblement égales (le saccharose n'y
figure qu'en très faibles quantités).
Son apport vitaminique
se caractérise par une grande diversité : le pâtisson fournit des
quantités non négligeables de vitamine C (17 mg aux 100 g), de
vitamines du groupe B (B1 : 0,21 mg ; B2 : 0,08 mg ; B3 : 0,4 mg ; B6 :
0,12 mg) et de vitamine E (1,1 mg aux 100 g, un taux élevé pour un
légume frais). Enfin, il renferme aussi de la provitamine A, dont la
teneur toutefois ne dépasse pas 0,2 mg (il s'agit d'un légume dont la
chair est peu colorée, or la provitamine A est l'un des pigments
caroténoïdes jaune-orangé).
Les fibres du pâtisson (1,1
g aux 100 g) sont constituées pour l'essentiel par des hémicelluloses
et des celluloses, les fibres solubles ne représentant pas plus de 20 %
du total. "
En résumé, un des nombreux membres de la famille des courges, citrouilles, melons et autres concombres... soit une cucurbitacée. Aqueux,
porteur de nombreux minéraux, vitamines et oligo-éléments, il reste peu
énergétique (intéressant pour ceux -celles- qui surveillent leur
ligne ! ).
Et quel goût a-t-il ?
En vérité, assez proche de celui de la courgette... en moins aqueux, plus prononcé, nuancé d'artichaut et de noisette. Il est très doux sans aucun doute, ce qui permet aux enfants (j'entends, ceux qui sont habitués à manger autre chose que pâtes et frites et qui n'ont pas peur de l'aventure qui consiste à goûter de nouvelles choses) de l'apprécier.
Comment l'apprécier ?
C'est -bien sûr- un légume d'automne, que l'on peut trouver à partir de septembre et dont la pleine saison se situe plutôt en octobre et novembre.
En général, on le conseille cuit. Mais très petit, il semble pouvoir être dégusté cru en salade ou confit dans du vinaigre (façon pickles). Plus gros, il pourra être farci, mis en purée, en gratin ou en soupe. On trouve pas mal de recettes différentes sur le web, des faciles, des rapides, en passant par d'autres un poil exotiques, ou plus raffinées dans leur présentation.
Personnellement, j'ai choisi une préparation simple et avec le moins d' "ajouts" possibles afin de préserver au mieux la saveur propre du pâtisson. A faire découvrir un légume, autant que son goût ne soit pas masqué...
En deux temps, trois mouvements, voici la marche à suivre :
1. Cuire le pâtisson entier dans de l'eau bouillante, jusqu'à ce qu'il soit tendre (planter la lame d'un couteau pour vérifier). A la cocotte minute, durée = environ 15min pour un patisson de près d'un kilo.
2. L'égoutter, le refroidir (mieux pour éviter les brûlures !), puis l'éplucher (opération rendue très facile par la cuisson préalable) et couper la chair en cubes (ni trop gros ni trop petits).
3. Faire dessécher légérement les cubes obtenus dans une sauteuse chaude avec une petite noix de beurre (pour que celà n'attache pas), saupoudrer de persil plat haché et de quelques noisettes concassées avant de servir (celà réhausse le goût du pâtisson lui-même).
Voilà ! Bon appétit...
NB : pas de photo, il a été mangé entièrement sitôt prêt !!!!
Beau, bon et bénéfique pour la santé : que demander de mieux ?!